Réveil à 6 h 30 . Comme à chaque fois en montagne, on dort très bien.

On prend un gros petit déjeuner au chaud dans notre van aménagé pour avoir des forces dans la journée. Il fait frais, c'est pas facile d'enfiler le short.

7 h 30, on s'élance dans Pralognan-la-Vanoise et après quelques kilomètres d'échauffement dans la vallée, la première montée se dessine en direction du col de la Vanoise situé à 2 517 m. Ce passage mythique offre une vue imprenable sur les glaciers scintillants et le sommet imposant de la Grande Casse, point culminant de la Savoie à 3 855 m. 

Les bâtons ne sont pas de trop ! Le sentier serpente au milieu des alpages, sur et croise plein de marmottes. Les panoramas s'étendent à perte de vue, sur les premiers glaciers, du moins ce qu'il en reste. C'est assez triste à voir. Ils sont petits, marron, et pour beaucoup, ils ne seront plus là dans quelques années. On remplit nos flasques dans les petits cours d'eau qui coulent des glaciers. C'est agréable, on passe le mythique lac des vaches avec ses cailloux qui permettent de marcher sur l'eau, le décor autour de nous est incroyable.

7h30 : le réveil sonne, il est l'heure d'aller prendre un bon petit déjeuner. On rediscute avec les personnes de la veille, on parle de nos itinéraires de la journée, de nos vies. Le chien du refuge est vraiment mignon, c'est la véritable star du refuge. On assiste aux premières lueurs du soleil sur notre peau avant de s'élancer. Nos vêtements de trail sont encore un peu frais, c'est pas facile de s'y remettre. 

La journée commence avec une montée progressive vers le col de la Masse à 2 920 m , un des passages les plus élevés du circuit , le souffle est court et les jambes sont lourdes de la veille. La vue sur les glaciers de la Vanoise est spectaculaire. On est en haute montagne : on le ressent, on le voit, les chemins sont techniques. On attaque la descente et le retour vers Pralognan-la-Vanoise , on traverse les alpages verdoyants de la Leisse, on sillonne (du moins on essaie) entre les troupeaux de vaches et surtout leurs bouses. Les derniers kilomètres se font sur le bitume, avec le sourire, satisfait d'avoir réussi à boucler la boucle, heureux de ce week-end niché en montagne.